Dernier jour de 2999, tout le monde panique. Le 3ème millénaire approche. Mathématiquement parlant, ce ne sera qu’en 3001, mais populairement parlant, ce sera demain. Et d’après tous, la fin du monde approche. Oui, la fin du monde. Cette vague de panique ne prend pas seulement les jeunes, mais aussi les personnes âgées, sérieuses et instruites. Tous, absolument tous sont paniqués. Toutes sortes d’histoires sortes des bouches des terriens. Invasion extraterrestre, apocalypse, explosion du soleil, tout y passe. C’est alors qu’un chercheur français choisit de prendre dans son laboratoire des jeunes. Il leur parle lentement, avec tout son savoir. Ils veulent s’enfuire, vivre leur dernier jour, mais ils sont attirés par les paroles de ce chercheur. Suite aux ordres de ce monsieur, ils levèrent les yeux vers le ciel et virent alors un ciel noir. Absolument noir. Il est alors onze heure et demi. On ne voit ni la lune, ni les étoiles. On ne voit que le noir du ciel. « Il ne va rien se passer. » Voilà les mots du savant. Et ces mots restèrent gravés dans la mémoire des jeunes. Même si c’était une phrase pas vraiment importante, il comprirent que c’était vrai. Que le savant ne parlait pas pour rien.
Il avait raison. Le soleil se leva sur un 1er janvier de l’an 3000. Tous les habitants de la terre sortirent en regardant le ciel et en remerciant leur dieu. Lowyen Swan sort elle aussi, elle faisait parti des jeunes que le savant avait pris à part. Elle se sentait bizarre, le savant était mort, et ce à exactement minuit une. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait l’impression qu’il s’était sacrifier pour la planète. Elle jeta un coup d’œil à Saly Kae, assise à coté d’elle. Elle semblait la comprendre parfaitement, elle y était aussi, le soir précédant. Elle sont encore bien jeunes, 16 ans pour Lowyen et 15 pour Saly, mais une seule soirée aura changer toute leurs vies. Elles sont là à se soutenir moralement alors que le jour d’avant, elles se haïssaient cordialement.
3004, pensionnat Mike Doglass, le pensionnat de l’apocalypse. Lowyen regarde cette immense maison, et là encore, Saly est à coté d’elle. Elles repensent ensemble à ce soir là, 31 Décembre. Elles ont vécu depuis. Restées amies mais séparées par les chemins différents qu’elles prenaient pour leur vie, elle se sont retrouvées pour créé cet établissement pensionnaire pour les jeunes de quatorze à seize ans. Du nom de ce chercheur. Normalement les élèves doivent arriver dans une semaine. Les deux jeunes directrices. Mais le temps va arriver.
Depuis si longtemps, la vie avait changer. Il n’y avait pas encore de voiture volante, aller dans l’espace n’était pas encore fréquent et les robots sont encore très cher. Mais les objets électroniques, marchant à la voix, sont maintenant fréquents et ont remplacer tous autres objets. Les paralysés ont maintenant la possibilité de bouger, plus de chaise roulante, plus rien, des machines sont implantées dans leur corps. Tout est beaucoup plus technologique.